Bon début de semaine ☕
Bien la bienvenue chez La tech est politique 🙌 Je souhaite vous présenter la démarche et le format avant de vous envoyer l'édition inaugurale qui s'intéresse à la transposition de la directive NIS2 et au schéma de certification cloud EUCS.
Cette édition compte 1 200 mots, soit 6 minutes de temps de lecture.
Déjà, le "pourquoi" de cette infolettre. Vous le savez, je m'intéresse depuis toujours à ce que le numérique fait à nos vies, nos relations, nous-mêmes. Et cette articulation est souvent éminemment politique : interdire ou ne pas interdire, limiter, autoriser, etc., ce sont ces choix politiques qui guident la fabrique de la loi. Eh oui : la loi, ce sont des règles de vie ensemble.
Et plus le temps passe, plus l'UE est active dans la fabrique de la loi du numérique. Donc, ce qui était déjà ardu et assez complexe au niveau national l'est devenu 27 fois plus au niveau européen (estimation mathématique au doigt mouillé). Des cultures politiques, des dépendances et des besoins se rencontrent, se percutent et interagissent, trop souvent nourris par des intérêts privés.
Pour comprendre et suivre, la connaissance fine des procédures est indispensable, ainsi que la maîtrise de langues européennes et, avouons-le, un intérêt pour le sujet. Ce n'est pas le cas de tout le monde et c'est OK. C'est donc pour cette raison que j'ai décidé de créer cette infolettre analytique qui agit un peu comme votre cuisinier personnel : elle prend des matériaux parfois bruts, elle les travaille et dresse devant vous une assiette équilibrée.
Qui devrait lire La tech est politique. Cette infolettre s'adresse à toute personne dont le travail et les responsabilités touchent au réglementaire du numérique en Europe.
- Vous avez créé une PME/startup dans le domaine de l'e-commerce ou vous êtes le-la juriste d'une FinTech ? Bienvenue, nous aurons des choses à nous dire.
- Vous êtes avocat-e et avez besoin de suivre les développements des sujets pour élaborer les meilleures stratégies pour vos clients ? Bienvenue, vous apprendrez beaucoup.
- Vous êtes DPO, RSSI, CIO, architecte sécurité ou consultant-e en conformité ? Bienvenue, on aura bien de choses à partager.
La promesse. Elle est simple : comprendre en 15 minutes, entre deux Teams quoi, ce qui se joue au niveau européen en matière de réglementaire pour arrêter de naviguer à vue et de subir. Parce que quelle meilleure façon de se développer qu'en sachant dans quel environment on évolue 😉
Pour y parvenir, chaque mois, vous recevrez :
- deux éditions de l'infolettre : analyse des sujets en cours pour comprendre et anticiper sans maux de crâne.
- un guide de résilience : il s'agit des "Précis de la résilience", réalisés en partenariat avec Cyberzen. Il s'agit d'un article pragmatique portant sur une thématique d'actualité en cybersécurité pour vous permettre de renforcer votre niveau de sécurité et de mieux protéger ce qui crée de la valeur au sein de votre organisation.
- un dossier thématique : dans ces "Guides", on prend un sujet et on approfondit l'analyse. Par exemple, quel impact pour votre activité auraient les problématiques de droits d'auteur dans un monde saturé en AI générative ? Ou que devrait-on penser du projet de loi de transposition de la directive NIS2 en France ? Ou encore que veut dire pour le business que l'Europe limite les pubs en ligne et encadre les influenceurs ?
- l'agenda des gens qui font le réglementaire européen : "Les dates qui comptent" pour vous aider à préparer vos actions et campagnes en affaires publiques. Vous pouvez toujours me contacter pour vous aider 😊
La structure de l'infolettre. Elle contiendra toujours quatre sections principales :
- "La patate chaude" est la section traitant d'un sujet réglementaire qui fait l'actualité. Par exemple, dans l'édition que vous recevrez demain, cette section est consacrée aux discussions en cours sur la proposition de schéma européen de certification cloud, l'EUCS.
- "En approche" est le sujet qui fera l'actualité à l'horizon 3-4 semaines ; cette section permet donc d'anticiper. Par exemple, dans l'édition de demain, cette section s'intéresse au projet de loi de transposition de la directive européenne de cybersécurité NIS2.
- "Le chiffre qui compte" est une statistique, un montant, bref, un chiffre pour vous parler d'une aide, d'un investissement ou d'une étude qui importe.
- "Voyager, c'est vivre" vous fait découvrir l'Europe, qu'il s'agisse d'un paysage, d'un monument ou d'un plat. Parce qu'il serait dommage de se priver de tant de beauté et de gourmandise (et parce que oui, on oublie souvent que l'Europe fait rêver).
Enfin, chaque édition vous permettra de partager votre avis sur le contenu : était-il pertinent, utile, au bon niveau de détail pour vous ? C'est essentiel si on veut s'améliorer.
Le prix des bonnes choses. Et pour finir ce message de bienvenue, je souhaite m'arrêter sur ce point. Oui, vous lirez l'édition de demain gratuitement. De même, vous accéderez au Guide NIS2, au Précis de résilience sur la compromission AnyDesk et à l'agenda de la semaine gratuitement. Pour autant, La tech est politique ne peut et ne sera pas gratuite : l'abonnement mensuel est de 24,99€.
Pourquoi elle ne peut pas être gratuite ? Parce que l'effort pour la produire est significatif. Je ne suis pas journaliste : je suis professionnelle avec une expertise du numérique et avec une expérience de terrain des affaires réglementaires et politiques. Il en est de même pour Cyberzen et d'autres partenaires qui rejoindront l'aventure prochainement. Donc, La tech est politique n'est pas des brèves écrites par des observateurs externes ; c'est un ensemble d'analyses de la part de pros expérimenté-es qui, parfois, participent concrètement à la fabrique de la loi.
Comme je m'attache toujours à transmettre ce que je sais, pour toute personne s'inscrivant à un essai gratuit, qu'elle souscrive un abonnement payant ensuite ou pas, j'enverrai quelques contenus éducatifs sur la façon dont fonctionne l'Europe.
Pour l'instant, je ne prévois pas d'accepter des sponsorships, comme peuvent le faire bien d'infolettres. Je sais que c'est une source de revenus intéressante. Cependant, je préfère déjà avancer avec un prix d'abonnement accessible et prendre le temps de cadrer un éventuel accord type où tous les garde-fous existeront pour éviter de teinter le choix des sujets et de l'angle de traitement par l'identité des éventuels sponsors. Parce que l'indépendance et la liberté de penser et de questionner sont primordiales, surtout lorsqu'il s'agit de parler du volet techno-politique de la manière dont on fait société numérique.
Bonne journée et à demain !
💌 Des questions, un commentaire ou des secrets à partager ? hello@tech-est-politique.eu